DEVROË-ROY Paul-André

Miscellanées & analectes

Séjour au Portugal du 21 au 28 Septembre 2017 (980 Km)

Le 21 Septembre 2017 - Jour 1

Le 22 Septembre 2017 - Jour 2

Le 23 Septembre 2017 - Jour 3

Le 24 Septembre 2017 - Jour 4

Le 25 Septembre 2017 - Jour 5

Le 26 Septembre 2017 - Jour 6

Le 27 Septembre 2017 - Jour 7

Le 28 Septembre 2017 - Jour 8

Séjour au Portugal du 21 au 28 Septembre 2017 (980 Km)

Le 21 Septembre 2017 - Jour 1

Départ du FRANKI à 07H10. Claudie nous emmène au point de rendez-vous dans l'Avenue François DUCHATEL, devant l'AFAP et près du cimetière. A 07H15 nous y sommes, mais pas les premiers, car un groupe de 7 ou 8 personnes est déjà là avec ses valises. Il fait 16°C.


Le bus arrive vers les 07H40, il est légèrement en retard. On charge rapidement les bagages dans les soutes et nous partons vers les 08H10 en direction de l'aéroport de Nice Côte d'Azur. Le cheminement est traditionnel par l'autoroute, péage CUERS, LE LUC, VIDAUBAN jusqu'à NICE où il y a quelques bouchons matinaux pour accéder à l'aéroport.


Le bus stationne sur l'aire des taxis au Terminal 1. Il est 09H20.


Après récupération des valises, le groupe se reconstitue dans le Terminal et se dirige tranquillement vers le comptoir d'enregistrement qui n'ouvre qu'à 10H30.


Nous patientons avec nos bagages jusqu'à l'ouverture du guichet. Vers 10H50, nos bagages sont enregistrés et avec Christine nous nous dirigeons vers la zone d'embarquement. Nous passons sans encombre le premier contrôle pour accéder à une zone Duty Free. Dans cette zone avec quelques autres nous achetons un en-cas et des boissons car le déjeuner dans l'avion devrait être frugal.


Vers 11H30, nous passons le deuxième contrôle celui du contrôle de l'identité et finissons dans le Hall d'embarquement, la porte est la D41.


Il y a du retard à l'embarquement, il était prévu à 12H15 et il ne se fera qu'à 12H35. La progression dans le tunnel du satellite et vers la porte de l'avion se fait par étape successive avec à chaque fois 5 à 10 minutes d'attente. Malgré cette lenteur, l'embarquement se passe correctement.


Trajet Vol Barcelone

Décollage à 13H05. L'avion est un EMBRAER 190/195. Le pilote annonce un vol de 2H10. Nous décollons de Nice par la piste 04D, puis virage sur la droite avec suivi de la côte jusqu'à LA CIOTAT, ensuite cap direct vers l'Espagne au-dessus de la Méditerranée à une altitude de 10 000 mètres environ vérifié par GPS sur le téléphone. Nouveau survol de la terre dans le Golfe de ROSES entre CADAQUES et BARCELONNE. Traversée de toute l'Espagne d'Est en Ouest pour arriver à l'Aéroport de LISBONNE avec quelques turbulences car il y a du vent et y atterrir à 15H25 heure de NICE et 14H25 heure locale.


Débarquement, récupération des bagages dans le Hall 7 et premier soucis (en fait le deuxième après le malaise de Lulu à l'aéroport de NICE), la chaise roulante de Carmen est à récupérer dans une autre salle que celle où nous sommes pour les valises. Gérard accompagne Carmen dans cette démarche, mais ils disparaissent et le groupe reste planté devant le contrôle « NOTHING TO DECLARE ». Au bout de 40 minutes, Solange qui est allée à la rencontre de Maria notre guide, m'appelle sur mon téléphone car elle bloquée à l'extérieur ne pouvant plus revenir dans la zone où nous sommes en train d'attendre ; elle me demande de prendre le relai et conduire le groupe jusqu'à elle.


Je fais cela et le groupe sans Gérard et Carmen est réuni près de notre guide, qui nous accueille enfin. Nouvelle attente de 20 minutes, puis Maria nous conduit à notre bus pour que nous puissions charger nos bagages pendant que Solange tente la récupération de Gérard et de Carmen.


Alors que les bagages s'entassent dans la soute du bus, nous voyons enfin revenir Solange Gérard et Carmen avec le fauteuil roulant objet de la recherche. Il est 16H15 heure local.


Le chauffeur, nommé Jean-Paul, nous conduit dans les avenues de LISBONNE avec les explications historiques et architecturales de Maria pour une découverte des lieux des plus récents et modernes aux plus  anciens pour finir à 17H10 à l'Hôtel « ALTIS PARK » situé Av. Eng. ARANTES e OLIVEIRA. Le bus se gare devant l'entrée de cet hôtel et Maria collecte toutes nos pièces d'identité pour effectuer elle-même les formalités d'accès pendant que nous envahissons le Hall d'entrée avec nos bagages et nos discussions bruyantes, diverses et variées. Elle revient vers les 17H40 et nous distribue nos cartes magnétiques d'accès aux chambres. Nous en avons deux pour chaque chambre.


Vue de vile de Lisbonne

Pour accéder aux 18 étages, il y a 4 ascenseurs. L'accueil est au rez-de-chaussée avec des banquettes et de petites tables pour se reposer avec une grande baie vitrée donnant sur l'Avenue, il y a également une boutique de souvenirs et un accès au bar équipé de 2 télévisons murales. Au 1er étage, il y a la salle à manger et les salles pour prendre le petit-déjeuner. Les autres étages sont destinés aux chambres, appartements et suites.


Nous avons la chambre n° 1219 située au 12ème étage de l'immeuble, elle donne sur la ville et ses cités, nous voyons passer à basse altitude les avions qui rejoignent l'aéroport pour y atterrir. A l'entrée de la chambre, dont l'ouverture de la porte se fait par carte magnétique, il y a un boitier dans lequel il faut glisser la deuxième carte magnétique qui nous a été donnée afin d'avoir l'électricité dans la chambre. Sur la droite, une salle de bain avec douche à l'italienne, une vasque et une toilette. Côté gauche deux portes coulissantes, dont les miroirs reflètent notre présence, cachent un placard. Un court couloir nous conduit dans l'espace à dormir qui s'ouvre à droite sur 2 lits jumeaux et 2 tables de chevet. A gauche, accroché au mur il y a une petite télévision à écran plat. En face sous la fenêtre qui occupe tout le pan du mur, il y a un meuble pour y poser notre valise et un bureau.


Nous avons rendez-vous au Bar à 19H00 pour un apéritif d'accueil à base de PORTO et de vin mousseux. A 19H40, nous dînons à une grande table rectangulaire avec entre autres Solange, Edwige et leurs maris Lulu et Francis.


A 21H00, nous redescendons au Bar. Christine se prend une tisane et moi une pression. Cela nous conduit à remonter dans notre chambre à 21H30 locale, mais à 22H30 Heure de France. Ce fut donc une longue journée et un bon repos sera appréciable.

Le 22 Septembre 2017 - Jour 2

Les mots importants de cette journée sont :

- Le Maire est MARCELLO REBELO DE SUSSA ;

- les gâteaux des PASTEÏS DE NATA ;

- 1 : Remplages : Blocage de petits matériaux et de mortier dont on remplit l'espace vide entre deux parements d'un mur ou dont on arase les reins d'une voûte. Armature de pierre des vitraux d'une fenêtre, formant un réseau ornemental.

-2 : Liernes : Nervure d'une voûte sur croisée d'ogives, partant de sa clé de voûte et subdivisant ses voutains (xx) en deux segments symétriques

- 3 : Tiercerons : Nervure d'une voûte sur croisée d'ogives dont les parties supérieures des voutains sont subdivisés en deux segments symétriques par des liernes, sans que ces dernières continuent jusqu'aux arcs formerets et arc-doubleaux.

-4 : Gâble : Elément architectural consistant en un couronnement de forme triangulaire souvent ajouré et orné, qui coiffe l'arc de voûte ou d'une baie.

-5 : Pinacle : Partie la plus élevée d'un édifice.

-6 : Dais : Ouvrage d'architecture et de sculpture en pierre, en métal, de bois sculpté ou de tissus qui sert à couvrir un trône, un autel, une chaire, un catafalque, une statue, une oeuvre d'église ou la place où siègent, dans les occasions solennelles, certains personnages.

-7 : Trumeau : Partie d'un mur, d'une cloison comprise entre deux baies, deux portes fenêtres, pilier qui supporte en son milieu le linteau

-8 : Tympan : Espace semi-circulaire d'un portail, compris entre le linteau et un arc plein-cintre ou une voûte d'ogive.


Le petit-déjeuner est à 7H15 dans la salle du 1er étage où dès la sortie de l'ascenseur un maître d'hôtel nous aiguille dans une salle ou l'autre à priori en fonction du numéro de chambre. Nous déjeunons avec des russes à notre table de gauche. Le petit-déjeuner est copieux, il y a de tout salé, sucré, fromage fruits, café thés... De quoi tenir toute la matinée.


Nous remontons à la chambre vers les 8H00 pour finir de nous préparer. Nous laissons les bagages à l'hôtel car pour toute la journée, c'est une visite de la ville nous est promise.


Vue du Monastère des Hièromites

Nous commençons par le monastère des Hièronymites (enportugais : Mosteiro dos Jéronimos) qui est un monastère portugais de l'Ordre de Saint-Jérôme, de style Manuélin (du roi Manuel 1er), témoignage de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde. C'est Le roi Manuel 1er qui entreprend en 1502 cette construction destinée aux religieux de l'ordre des Hiéronymites et en remerciement pour le retour de VASCO DE GAMA de son premier voyage en Inde en Août 1499. En réalité, la fondation du grand monastère est planifiée avant le départ de VASCO DE GAMA, puisque la bulle papale autorisant sa construction date du 23 juin 1496.


Classé monument historique en 1907, le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNSESCO en 1983. Le 13 décembre 2007, les chefs d'Etats ou de gouvernement de l'Union Européenne s'y réunissent pour signer un nouveau traité constitutionnel appelé Traité de Lisbonne.


Vue du cloître

Le cloître possède une richesse sculpturale impressionnante. De forme carrée de 55 mètres de côté, il comprend 2 étages. L'étage inférieur, construit par DIOGO BOITACA, est percé de larges arcades dont les remplages (1) prennent appui sur de fines colonnettes dont la décoration s'inspire du gothique finissant et de la Renaissance. L'étage supérieur, construit par JOÃO DE CASTILHO, a un style exubérant. Dans un couloir du cloître se trouve depuis 1985 le tombeau de FERNANDO PESSOA.


Intérieur du Monastère

La salle capitulaire du cloître abrite aujourd'hui le tombeau de l'écrivain ALEXANDRE HERCULANO. La sacristie et le réfectoire des moines sont recouvertes de voutes à liernes (2) et de tiercerons (3). Dans le réfectoire un tableau de Saint-Jérôme le représente avec les symboles qui le caractérisent : le lion, le crane, les livres et les habits de Cardinal.


Nous poursuivons par la visite de l'église Sainte-Marie (Santa-Maria) qui est accolée au monastère. Le portail latéral sud, oeuvre de DIOGO BOITACA et JOÃO DE CASTILHO, présente un foisonnement de gâbles (4), de pinacles (5) et de niches accueillant des statues. Il est couronné par un dais (6) surmonté de la croix des chevaliers du Christ. Le trumeau (7) est orné de la statue d'Henri le Navigateur et le tympan (8) est décoré de bas-reliefs se rapportant à la vie de saint Jérôme.


Le portail ouest, oeuvre de NICOLAS CHANTERENE, permet d'accéder au cloître du monastère. Il est orné de très belles statues, notamment celles de Manuel Ier et de sa seconde épouse Marie d'Aragon. Au-dessus du portail se trouvent les scènes de l'Annonciation, de la Nativité et de l'Adoration des Mages. De nos jours, le portail ouest est abrité par un porche construit au XIXème siècle.


L'intérieur de la nef de l'église surprend par le raffinement et la virtuosité de sa voûte. La décoration des piliers et de la voûte sont de JOÃO DE CASTILHO, dans le pur style manuélin. À l'entrée de l'église, on peut voir les tombeaux de VASCO DE GAMA (sculpté de cordages, de sphères armillaires (astrolabes sphériques) et autres emblèmes marins, il est de style manuélin) et de CAMOENS.


Les bras du transept de style baroque ont été érigés par JERÔME DE ROUEN, fils de JEAN DE ROUEN et renferment plusieurs tombeaux royaux. Dans le choeur reconstruit à l'époque classique, on découvre un tabernacle en argent du XVIIème siècle, de l'orfèvre portugais JOÃO DE SOUSA (1674-1678), offert par le roi ALPHONSE en remerciement pour sa victoire dans la Bataille de MONTES CLAROS (17 juin 1665) face au royaume d'Espagne, et aussi plusieurs tombeaux royaux.


La visite se termine vers les 11H00. Nous nous regroupons dans un parc près de l'aire de stationnement des bus pour faire une dégustation de PASTEÏ DE TARA.


A 11H30, le bus nous accompagne vers le parc du jardin de la TORRE DE BELEM. Nous nous y arrêtons pour faire quelques photos. On y découvre en exposition statique le premier avion Transatlantique.


Nous reprenons, le bus à 12H30 pour aller déjeuner, non loin de là, au restaurant PORTUGALIA CERVEJARIA BELEM situé entre le MUSEU DE ARTE POPULAR et du monument PADRÃO DOS DESCOBRIMENTOS érigé à la mémoire des navigateurs portugais des XVème et XVIème siècles et du prince HENRI LE NAVIGATEUR.


C'est le premier repas en commun du midi. Les tables se forment sans trop de difficulté. Nous restons à déjeuner jusqu'à 14H30 puis nous prenons le soleil pendant une ½ heure sur la terrasse agencée autour d'un plan d'eau devant le restaurant face au TAGE.


A 15H00, le bus nous dépose dans la R. CAÏS DE SANTAREM. Nous remontons une rue bondée de touristes pour nous retrouver le long de la LARGO DA SE où circulent les tramways entre la cathédrale de SANTA MARIA MAÏOR et l'église catholique de SANTO ANTONIO.


Avec Maria, nous faisons la visite de la cathédrale, puis nous redescendons les ruelles pour rejoindre la Praça do Comércio (Place du Commerce) en passant sous les arcades du palais de justice qui nous conduisent à un arc de triomphe ouvrant une avenue piétonne bordée de commerces. Nous avons temps libre pour y faire quelques achats de souvenirs et nous devons remonter cette avenue jusqu'au Praça do Rossio (Place de Rossio) où le bus nous attend pour 18H30.


Lulu n'a pas fait ces visites et promenades de l'après-midi, il dormait lorsque l'on est descendu et Solange, n'a pas voulu le réveiller, aussi il aura passé son temps dans le bus et nous retrouve à notre retour pour l'Hôtel.


Le soir le dîner est à 20H00. Nous sommes à une table de quatre avec Paulette et Mr Tortarollo.


De 21H30 à 22H30, nous prenons une petite collation au bar comme la veille, tisane pour Christine et pression pour moi, nous sommes accompagnés de Solange qui prend un café et de Lulu qui ne souhaite rien prendre.


Il a fait beau et chaud (27°C) toute la journée. Nous avons marché sans trop de difficulté, c'est une bonne journée qui vient de passer.

Le 23 Septembre 2017 - Jour 3

Petit-déjeuner à 6H30, on retrouve nombre de nos amis de voyage. Le petit-déjeuner est avancé car ce matin nous quittons l'Hôtel et les valises sont chargées dans le bus avec un rendez-vous pour 08H45 car le départ est prévu pour 09H00.


Nous sortons de LISBONNE et rejoignons l'océan Atlantique en longeant l'estuaire du TEJO (Tage), large de 35 Km à son arrivée dans la mer de PAILLE, qui borde LISBONNE, on distingue à peine la côte del'autre côté. Nous traversons ESTORIL, puis CASCAÏS pour rejoindre le point le plus occidental du continent Européen le COBO DE ROCA sur une falaise abrupte de 140 mètres qui plonge dans l'océan, ses coordonnées sont Latitude 38°47' Nord et Longitude 09°30' Ouest, presque la même latitude que NEW-YORK. Nous y restons de 10H30 à 11H00 après une visite du belvédère, un passage aux toilettes et au magasin de souvenirs, il fait froid et le vent souffle fort.


Nous poursuivons la route vers SINTRA pour visiter le Palais National connu sous le nom de PALACIO DA VILA (Palais du Bourg) et aussi appelé Palais Royal. Il constitue l'un des principaux monuments de la ville de SINTRA au Portugal ; ses deux cheminées coniques blanches hautes de 33 mètres qui surplombent la cuisine du lieu lui donnent une silhouette tout à fait singulière et en font, de ce fait, le symbole de la ville.


Très probablement élevé sur les fondations de la résidence des walis musulmans, il fut le palais des rois portugais dès l'époque de la Reconquête chrétienne. C'est cependant à Don João I (1356-1433) et à Manuel Ier (1469-1521) que l'on doit les grands travaux qui ont donné au palais l'aspect général qu'il présente aujourd'hui.


Ébranlé par le grand tremblement de terre de 1755, il fut aussitôt reconstruit « à l'ancienne », selon le terme de G. Baretti, un voyageur italien qui le visita cinq ans après la catastrophe.


SINTRA a été classé au patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO en 1995. Le bus s'est garé en contrebas du centre du vieux village, nous remontant à pied l'avenue pour déboucher sur la place devant le Palais.


La guide fait les formalités d'accès et nous visitons ce lieu de 11H30 à 12H30, en traversant plusieurs salles richement décorées dont la Sala dos Cisnes (salle des cygnes) avec ses motifs octogonaux en plafond, la Sala das Pêgas (Salle des pies) avec un plafond décoré de dizaine de pies (136 au total), chacune tenant une rose dans son bec avec la devise du roi Joao 1er « Por bem », « Pour le bien », la Sala dos Brasoesaux (Salle des armoiries) dont le haut plafond est constitué de caissons peints où sont représentés les blasons des nobles portugais au début du 16ème siècle et dont le murs présentent une collection de panneaux d'azulejos représentant des scènes de vie de ‘époque, la salle chinoise, la chapelle et pour finir les cuisines spectaculaires dont le plafond s'ouvre sur les deux grandes cheminées.


Nous avons ensuite ½ heure de quartier libre pour visite la vieille cité et nous rejoignons le bus là où il nous a laissé. Une personne chute durant ce transfert pédestre en butant contre des racines d'arbres sur le trottoir.


Nous avons 1 heure de route, et à 14H00 nous arrivons au restaurant le « PALACIO DOS LEITOES ». La façade est garnie de mosaïques bleues les fameuses azulejos. La salle est immense et un peu bruyant,  c'est comme une brasserie et les visiteurs s'y succèdent régulièrement à chaque arrivée de bus de touristes. Nous y dégustons du cochon de lait grillé. Spécialité du coin, il est grillé à plat dans de grands fours. Nous déjeunons rapidement, et à 15H15 nous sommes déjà dehors.


Nous partons pour OBIDOS, qui est une ville romaine entourée de remparts qui fut occupée par les Maures jusqu'en 1148. Fortifiée en 1527, la ville occupe la même superficie que maintenant. OBIDOS vient du latin Oppidum qui signifie "ville fortifiée". Non loin de là, les ruines romaines de EBUROBRITTIUM sont encore visibles, mais elles sont abandonnées.


Au 13ème siècle, Isabelle, reine du Portugal, passa dans la ville d'OBIDOS et s'émerveilla de sa beauté, aussi son mari, le roi Denis, lui en fit tout simplement cadeau. Et pendant des siècles, les rois du Portugal suivirent son exemple, offrant cette pittoresque petite ville à leurs reines en cadeau de mariage.


Avec ses bâtiments blancs aussi beaux qu'à l'époque, la cité fortifiée d'OBIDOS est l'un des sites préférés des touristes, sa situation au milieu des collines offrant de magnifiques points de vue sur la région environnante d'Estremadura. Le château médiéval est l'un des principaux attraits touristiques de la ville.


Nous entrons dans la ville par la porte DA VILA, double porte en chicane revêtu d'azulejos, et nous cheminons dans la RUA DIREITA occupée en son centre par un caniveau dallé et bordé de maisons blanches fleuries de géraniums et de bougainvillées qui accueillent des magasins d'artisanat. Nous avons droit dans un de ses magasins à une dégustation de GINJINHA, liqueur de cerises de griottes dans un petit verre de chocolat.


Après la visite guidée par Maria, nous avons ½ heure de quartier libre pour poursuivre la visite et faire quelques achats. Nous rejoignons ensuite le bus dans un parking en dehors de la ville fortifiée.


Nous poursuivons notre voyage vers LEIRA pour nous installer dans l'Hôtel « EUROSOL HOTEL ». Le dîner est à 20H00. Nous dînons au 9ème étage, à une table de 10 personnes avec Solange et son mari, Edwige et son mari, les Aliani et leurs amis.


A 22H00, nous avons droit à un spectacle de « FADO » par une chanteuse nommée Diolinda Bernardo et son groupe. Le FADO est un genre musical portugais, constitué de chants populaires au thème mélancolique accompagné d'instruments à cordes pincées dont la guitare portugaise. Le chanteur ou la chanteuse de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l'amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l'exil. Ce chant fut d'abord chanté dans les quartiers populaires avant d'atteindre la bourgeoisie. Le fado fut le chant national du Portugal à l'époque du dictateur Salazar.


Le spectacle dure 45 minutes et nous finissons enfin la journée dans notre chambre qui porte le numéro 705 au 7ème étage. La piscine est en terrasse au 10ème étage au-dessus du restaurant.

Le 24 Septembre 2017 - Jour 4

Réveil à 06H30 et petit-déjeuner à 07H30 dans la salle de restaurant au 9ème étage. Nous avons le temps car nous ne partons de l'Hôtel qu'à 09H00 avec pour première destination la ville de FATIMA.


Nous nous arrêtons d'abord à 2 Km de FATIMA au village de COVA DA IRIA (Anse d'Irène), le village des 3 petits bergers, qui affirmaient avoir vu à six reprises la vierge Marie en 1917. Cent ans après leur première vision FRANCISCO MARTO et sa soeur JACINTA, qui étaient alors âgés de 9 et 7 ans ont été canonisés par le pape le 13 mai 2017, ils sont devenus les plus jeunes saints de l'histoire de l'église qui ne sont pas morts en martyrs. La 3ème bergère est LUCIA, leur cousine, a eu cette vision avec les autres jeunes frères et soeurs en faisant paître leurs moutons sous un chêne.


Le bus s'arrête sur un parking au centre du village et nous allons visiter les maisons des jeunes bergers ainsi que le lieu de l'apparition. Nous restons dans ce lieu une grosse demi-heure et nous partons pour la ville de FATIMA.


C'est la journée de la bénédiction des motards. Il en afflue de tous les côtés et un parking gigantesque est prévu en entrée de la ville près de la basilique pour qu'ils puissent stationner.


 Le bus nous laisse au plus près de la basilique et Maria notre guide nous emmène, au pas de course, visiter la Basilique NÔTRE DAME DU ROSIAIRE.


Cette église, dont la construction a débuté en 1928, et terminée en 1953, est construite dans un style néobaroque. Elle est la première grande église construite dans le cadre du sanctuaire marial après les apparitions de la Vierge en 1917. Les travaux ont débuté avant la reconnaissance officielle par l'Église catholique (prononcée en 1930). L'église a obtenu le titre de basilique mineure un an après son inauguration.


Les sépultures des trois enfants ayant « vu la Vierge », ont été progressivement installées dans le transept de l'église (en 1951 et 1952 pour JACINTA et FRANCISCO, et en 2005 pour LUCIA). Les deux premiers ont été béatifiés en 2000, à Fátima puis canonisés en 2017. De 2014 à 2016, l'église, ainsi que l'orgue de la basilique, ont été l'objet d'une campagne de travaux de restaurations.


Le bâtiment mesure 70,5 mètres de long et 37 de large. Il a été entièrement construit avec la pierre calcaire de la région : le BRANCO DO MAR. Le clocher mesure 65 m de haut, il est surmonté d'une couronne de bronze de 7 000 kg, construit dans la fonderie Bolhão de PORTO. La couronne est elle-même surmontée d'une croix illuminée la nuit.


Le carillon est composé de 62 cloches, fondues et durcies à FATIMA par José Gonçalves Coutinho (de BRAGA). La plus grosse cloche pèse 3 000 kg et le clapet 90. L'horloge est l'oeuvre de Bento Rodrigues (BRAGA). Les anges de la façade ont été sculptés dans du marbre par Albano França.


Le 13 mai 1958 a été inaugurée une grande statue du coeur immaculé de Marie sculptée par le Père Thomas McGlynn sur les conseils de soeur Lucia. La statue est haute de 4,73 m et elle pèse 13 tonnes. Cette statue évoque le contenu du message de « la dévotion au Coeur Immaculé de Marie ». La sculpture fait référence à tous les différents thèmes évoqués par la Vierge durant les apparitions aux petits bergers : la dévotion des cinq premiers samedis, la consécration la Russie et le triomphe de son coeur Immaculé. Cette statue, offerte par des catholiques américains, a été placée dans une niche située sur la façade de la basilique le 13 juin 1959.


Une grande tribune avec autel, chaise, ambon et bancs (pour les concélébrant) est installée, à l'extérieur, devant la basilique du Rosaire face à un gigantesque parvis sonorisée et où les pénitents et autres paroissiens peuvent entendre les messes, faire leurs chemins de croix à genoux ou en rampant et jeter leurs cierges dans un local.


Vers 11H45, le bus nous récupère et nous allons déjeuner une bouillabaisse locale dans le restaurant « A FORNALHA » à NAZARE Rue du Dr. Antónìo Duarte Pimpáo dans les hauteurs de la ville.


Nous déjeunons avec Solange, Edwige et leurs maris. En entrée nous avons un petit fromage en faisselle à saler, la bouillabaisse est à base de morue (bacalhau) et de langoustines accompagnés de pommes de terre, le dessert est un gâteau à plusieurs couche avec de la confiture de lait napper sur le dessus.


Après le repas, le bus reprend sa route dans les quartiers hauts de la ville et le chauffeur se faufile entre les immeubles pour regagner la route de la corniche, mais dans ses manoeuvres, il se retrouve coincé dans la pente, le devant du car touchant la route. Pour se dégager en marche arrière il cale deux fois. Enfin, après une ultime manoeuvre de reculade l'avant du bus se dégage, mais la route étroite l'oblige à faire une marche arrière en montée sur 50 mètres, puis après une descente de 150 mètres toujours à reculons.


Dans cette manoeuvre osée, tout le monde se tait dans le bus. Enfin après un demi-tour nous retrouvons le sens normal de marche et par une autre route, le chauffeur rejoint enfin la voie sur la corniche qui nous emmène à NAZARE.


Le bus se gare, sur une petite place et c'est à pied que nous rejoignons la place de l'église de NAZARE, sous les explications de Maria, nous allons voir la Chapelle de la Mémoire au bord de la falaise. Les marchandes de souvenirs sont en costume traditionnel une robe multicolore constituée de 7 jupons. Il y a un belvédère, appelé LE SITIO, qui nous ouvre une vue sur la basse ville de NAZARE et sur sa superbe plage aux gros rouleaux. Un funiculaire coure le long de la pente et relie la basse ville à cet espace que nous visitons. Une légère brume venant de l'océan entre sur les terres. C'est magnifique, l'altitude est de 120 mètres. Nous restons là, une petite heure, puis le bus nous redescend en bord de mer.


A 15H50 nous avons quelques minutes pour rejoindre le front de l'océan en traversant la plage de sable blanc. Christine en profite avec quelques amies pour s'y baigner les pieds dans cette eau venue des déferlantes de plus de 2 mètres de haut.


Nous partons ensuite pour la ville d'ALCOBACA. Nous visitons l'église du Monastère SANTA MARIA d'ALCOBACA. On y découvre la nef très ample à l'acoustique impressionnante et le tombeau d'INES DE CASTRO, la célèbre « Reine Morte », poétisée par MONTHERMANT ainsi que le tombeau de D. PEDRO.


Après la visite, c'est un peu la débandade et Solange à quelques difficultés à rassembler toute la troupe, ce qui vaut de sa part et de la part de Maria, un petit rappel à l'ordre qui n'est pas accepté par tous.


Nous revenons à l'Hôtel. Le soir à 20H00, nous soupons avec Solange, Edwige, leurs maris et les 4 « mousquetaires ». Les amis d'enfance de Lulu.

Le 25 Septembre 2017 - Jour 5

C'est une journée de transfert et le réveil est un peu rapide. Rendez-vous à 07H00 au 9ème étage pour le petit-déjeuner qui doit impérativement se terminer à 07H30 car notre horaire est millimétré pour les visites que nous avons à faire dans la journée en effet la visite de la bibliothèque de COIMBRA est prévue à 09H20 et il n'y aura pas de rattrapage si nous sommes en retard. Les valises sont directement descendues au rez-de-chaussée pour gagner du temps et le bus doit rouler à 07H45.


Les consignes sont respectées de tous et au moment de partir Christine s'aperçoit qu'elle a égarée ses lunettes de soleil. Je récupère la carte d'accès à l'accueil de l'Hôtel et je remonte dare-dare à la chambre mais il n'y a rien. Malgré l'inquiétude de Christine nous devons partir.


Direction COIMBRA. Dominée par la haute tour de sa vieille université qui fut la première du Portugal, COIMBRA s'accroche au penchant de la colline Alcaçova baignée par le Mondego. Maints poètes, inspirés par ce cadre romantique, ont immortalisé le charme de la première capitale du Portugal, contribuant à faire de celle-ci la cité des Arts et des Lettres.


Le bus nous arrête près de l'Université de Droits. Nous y accédons en cheminant sous un porche, pour déboucher sur une grande place entourée de la Chapelle, de la bibliothèque JOANINA et de la prison, un belvédère nous permet d'admirer la ville, la vallée et le fleuve Mondego.


Les travaux de construction de la bibliothèque JOANINA de COIMBRA ont débuté en 1717  et pris fin en 1728 sous le règne de Dom João V. Cette bibliothèque baroque est l'oeuvre de l'architecte João Carvalho Ferreira. Les premiers ouvrages ont été accueillis au milieu du XVIIIème siècle et la collection abrite désormais des ouvrages du XVIème au XVIIIème siècle. Les trois étages en chêne de la bibliothèque contiennent près de 200 000 ouvrages, protégés par une atmosphère stable et sèche garantie par des murs extérieurs ayant 2,11 mètre d'épaisseur, une porte en bois de teck, des revêtements intérieurs de bois pour absorber toute l'humidité excessive, l'espace fonctionne comme un véritable coffre-fort favorable à la conservation de l'ouvrage. Un autre dispositif bien plus original vient compléter cette protection. En effet, la bibliothèque de COIMBRA héberge une colonie de chauve-souris, chargées de chasser les insectes pouvant mettre en péril ces livres anciens.


Cette bibliothèque est construite sur une prison médiévale qui fut plus tard prison académique. Nous accédons directement à l'ancienne prison qui sert de musée et dont les plafonds ogivaux en brique de l'époque sont parfaitement conservés.


Les étudiants peuvent travailler sur les documents anciens de la bibliothèque, mais il y a tout un protocole de protection pour les préserver.


Nous ressortons sur la place, pour faire la queue et visiter la chapelle Saint-Michel construite au XVIème siècle sur une ancienne chapelle du XIIème siècle. Lorsque l'Université a acquis le Palais, elle a également acquis la chapelle. Nous découvrons  l'orgue baroque qui est décoré par des motifs chinois similaires à ceux présents dans la bibliothèque. Cette orgue, toujours opérationnel, date de 1737 et compte environ 2 000 tuyaux appelés trompettes espagnoles. Son acquisition a été parrainée par le roi Jean V.


La visite du site se termine vers 11H30. Nous sortons de l'Université et réintégrons le bus pour a ville de COSTA NOVA Nous faisons un bref arrêt pour faire quelques photos des maisons typiques de la région au bord de la lagune. Elles sont blanches et disposent chacune sur toute leur façade des rayures bleues, jaunes et rouges selon les maisons. La marée monte et la brume occulte le soleil.


Nous remontons dans le bus qui nous emmène déjeuner en centre-ville. Il s'arrête non loin du restaurant, mais pour le rejoindre à pied, Maria nous fait faire le tour de tout un pâté de maisons au grand damne de certains qui ont des difficultés à se déplacer.


Le restaurant s'appelle « XXX ». Nous sommes installés à deux grandes tables et nous dégustons un plat typique le cataplana (viandes, crustacés et légumes cuits à la vapeur dans le récipient éponyme), les vins blancs et rouges sont à volonté, dessert et café.


Nous rejoignons ensuite le centre d'AVEIRO qui est la Venise Provençale. La « RIA » pénètre dans la ville en créant un équilibre naturel entre la ville et le milieu aquatique. Les ruelles sont traversées par les canaux où se reflètent les couleurs des maisons revêtues d'Azulejos (faïences intérieures ou extérieures décorées et ornées de motifs géométriques ou de représentations figuratives).


La Ria est une étendue de mer relativement longue et étroite, pénétrant à l'intérieur des terres, résultant de l'envahissement par la mer de la partie aval d'une vallée fluviale. En bretons une ria est un aber.


Nous visitons l'atelier OFICINA DO DOCE. Là, nous découvrons l'histoire et la fabrication des Ovas Moles (Oeufs mous). Dans le temps, les blancs d'oeufs étaient utilisés pour amidonner les habits des ecclésiastiques. Les jaunes d'oeufs étaient perdus, aussi pour réduire ses pertes, les Ovas Moles ont été créés. Les jaunes d'oeufs sont mélangés à du sucre et la pâte ainsi obtenue est mis dans des petites poches en Ostie. Cette pâtisserie est devenue la spécialité d'Aveiro.


Nous avons les explications, la vidéo et une dégustation. Après cet intermède gustatif, nous rejoignons un parc près de la ria, pour attendre sur des bancs à l'ombre l'heure pour embarquer sur des Moliceiro (gondoles portugaises). Nous sommes répartis dans deux embarcations colorées, et nous avons pendant 45 minutes avec les explications d'un jeune guide jovial une découverte de la ville avec dégustation de GINJINHA.


Vers les 18H00, le bus nous conduit vers ESPOSENDE à l'AXIS OFIR BEACH RESORT HOTEL. C'est une immense bâtisse sur 3 étages, avec un hall d'accueil central et 2 ailes latérales. Nous récupérons notre carte magnétique et rejoignons notre chambre qui porte le numéro 305. A 19H30, un apéritif d'accueil est prévu avec du vin de Porto blanc et rouge.


La salle de restaurant est au 1er étage de l'aile Ouest. Elle contient au moins 200 personnes, il y a 4 bus de touristes qui soupent ensemble pour la plupart des français. L'ambiance est pour le moins bruyante, nous sommes à une table ronde avec Solange, Edwige, et leurs maris et deux autres personnes.

Le 26 Septembre 2017 - Jour 6

Après le petit-déjeuner, le bus nous conduit à la découverte de GUIMARÃES qui est une des plus importantes villes historiques du pays.


Le bus s'arrête Rue Conde Dom Henrique devant le Paço Dos Duques de Bragança (Palace des ducs de Bragança) et à pied sous les explications de Maria nous cheminons sur la douce colline du parc du Castello de Guimarães jusqu'à l'Igreja (l'église) de São Miguel do Castello qui est ouverte et que nous pouvons visiter.


Au retour de cette visite, les toilettes publiques situées sont envahies et un mouvement de mauvaise humeur s'instaure particulièrement chez les dames. Mais, la visite ne peut pas attendre, et il nous faut rejoindre le bus, qui redescend en ville et nous laisse près du Palacio da Justiça.


Notre balade pédestre nous fait passer devant la Câmara Municipal de Guimaraes, nous mène dans le centre historique, avec son dédale de rues pavées, reliant les places bordées de maisons anciennes en granit, nous croisons et accompagnons dans une des ruelles de jeunes enfants de 2 ou 3 ans accrochés à une longue lanières par des poignées qu'ils tiennent fermement comme une cordée himalayenne dans les rue de la ville pour ne pas s'égarer.


Traversée d'une placette près du Museu de Arte Primitiva Moderna, passage devant l'Igreja de Nossa Senhora da Oliveira et quartier libre pour du shopping dans la Rue Rainha Dona Maria. Lorsque les achats sont terminés, le groupe se reforme et nous revenons vers la Largo Republica di Brasi. Cette grande avenue descendante, dans laquelle nous pouvons flâner quelques minutes avant le retour du bus, comporte en son milieu un jardin et nous ouvre une perspective fleurie jusqu'à l'Igreja de Nossa Senhora da Consolação.


Il est 10H30, c'est le départ de Guimarães, nous roulons 45 minutes pour atteindre BRAGA qui est connue pour être la Rome du Portugal. Le bus nous arrête, près de l'Avenida de la Republica et de la place éponyme. A pied, nous cheminons dans les rues anciennes, traversons le Jardim de Santa Barbara, passage devant la Camara Municipal de Braga puis de l'Igreja da Misericordia de Braga nous poursuivons dans une petite ruelle la Rua do Cabido pour arriver sur le parvis de la Cathédrale de Praga. Le groupe fait la visite de cette cathédrale selon l'habitude Maria, cheminement latérale, passage sous le transept et retour de l'autre côté, par une porte latérale nous accédons au cloître et ressortons derrière la cathédrale.


Retour sur le parvis de la cathédrale, où des marchands vendent des nappes et autres souvenirs, puis nous rejoignons la Rua Dom Diego de Sousa et nous la descendons, nous traversons la Rua Dom Frei Gaetano Brandão  jusqu'au porche de la Porte Neuve.


Nous déjeunons vers les 12H00 dans le restaurante Cruz Sobral au 1er étage avec Solange, Edwige et leurs maris à une table ronde près des deux fenêtres donnant sur les jardins de Campo da Hortas. Nous avons du Bachalau avec du riz comme plat de resistance.


Vers les 13H0, le bus vient nous chercher non loin du restaurant et nous montons au sanctuaire Bom Jésus do Monte qui est un site religieux et touristique situé dans la paroisse de TENÕES, et l'une des 62 paroisses de BRAGA. Ce sanctuaire, de style baroque, possède une grande église, un escalier monumental qui compose la Voie Sacrée de Bon Jésus, une forêt (le Parc du Bon Jésus), quelques hôtels et un funiculaire hydraulique centenaire fonctionnant à l'eau. Ce funiculaire, ouvert le 25 mars 1882 est le plus ancien de la péninsule ibérique et sa force motrice est assurée par l'eau. Le poids de l'eau ajoutée dans un réservoir situé sous la cabine supérieure permet à celle-ci de descendre et à l'autre de monter. La longueur de la ligne est de 274 m, sa dénivellation de 116 m. Sur le côté gauche du sanctuaire une source naturelle a été habillée d'une fausse grotte intégrée dans un ensemble de plantes vertes et surmontée d'un joli petit kiosque.


Nous restons dans ce lieu jusqu'à 15H30. Nous rejoignons tranquillement le bus qui nous conduit à VIANA DO CASTELO, autrefois principal port du Portugal. Nous traversons la place de la Republica, où des étudiantes se prêtent à un bizutage. Nous faisons le tour de la place et revenons par les petites ruelles, dont une qui a comme ciel des parapluies. Le bus nous récupère et nous empruntons une route sinueuse jusqu'au Monte de Santa Luzia où se trouve un sanctuaire inspiré du Sacré Cœur de Paris. Devant le sanctuaire une vue imprenable sur la ville et le fleuve nous permet de faire quelques photos.


Nous revenons à l'hôtel, vers 19H30, une collation est organisée par Solange pour nous remercier et pour nous parler de l'avenir du COSCEM.


Après, le repas, vers les 21H30, nous allons avec Solange et Lulu prendre une tisane au bar.


Le 27 Septembre 2017 - Jour 7

C'est le dernier jour de visite. Après un petit déjeuner copieux, nous allons avec Christine, faire une promenade sur le bord de l'océan devant l'Hôtel.


Cette journée est consacrée à la découverte de PORTO, capitale et porte d'entrée de la région Nord, une ville ancienne qui donna son nom au Portugal et au vin connu aux quatre coins du monde : Le vin de Porto. PORTO dispose d'une situation magnifique, près de l'embouchure du DOURO et un ensemble architectural d'une valeur exceptionnelle.


Nous débutons par un passage en bord de mer et un arrêt de 10 minutes, pour découvrir le fort SAO FRANCISCO XAVIER, plus populairement appelé château de QUEIJO (surnom qui lui vient du rocher de granit sur lequel il est érigé et dont la forme rappelle celle d'un fromage) et sa plage de sable fin protégée par un rempart de rochers granitique de couleur brune sur lesquels les vagues arrivant du fin fond de l'océan viennent s'écraser. Nous remontons le bord de mer, passons le quartier de FOZ DO DOURO, longeons le JARDIM DO PASSEIO ALEGRE, rejoignons l'AVENIDA DA BOAVISTA et le centre historique.


Le bus nous arrête dans la Rua DE FERREIRA BORGES, près du PALACIO DA BOLSA (Palais de la Bourse) que nous visitons.


En 1832, pendant la guerre des libéraux, un incendie détruisit le cloître du Couvent de Saint-François, épargnant l'église. En 1841, la Reine Marie fit don des ruines du couvent à l'association des commerçants de la ville, qui décidé d'y construire le siège de leur association, le Palais de la Bourse. Confié à l'architecte Joaquim da Costa, sa construction débuta en 1842. Il imagina un imposant édifice rectangulaire combinant la rigueur d'un grand bâtiment dans le style anglais, doté d'une façade dans le style néo-classique à la mode au Portugal. La structure du Palis est achevée dès 1850, mais la construction du grand escalier d'apparat retarderont son achèvement jusqu'en 1910.


Nous nous regroupons en bas de l'escalier monumental de style classique et décoré de bustes des sculpteurs Antonio Soares dos Reis et Antonio Teixeira Lopes et faisons avec le groupe le tour de la mezzanine du 1er étage en découvrant chacune des pièces imposantes dont la salle des audiences Solennelles qui est le symbole de la renommée arbitrale acquise par l'ACP dans le monde du commerce. Cette salle est encore utilisée de nos jours. Nous entrons également dans le Salon Mauresques (SALÃO ÃRABE) inspiré de l'ALHAMBRA de Grenade, qui est le joyau du Palais. Cette salle peut être louée au public pour y organiser des évènements culturels, sociaux et politiques comme la Saint-Sylvestre par exemple qui est accessible pour la modique somme de 120 € par personne.


Nous ressortons, de cet édifice et nous attendons sur le parvis du Palacio avec son double escalier et face au Jardim do Infante Dom Henrique l'arrivée du bus, qui nous conduit le long des rives du DOURO, nous traversons le pont Eiffel et nous allons visiter la cave CALEM spécialisée dans la production de PORTO située dans l'Av. de Diego Leite Vila Nova de Gaia.


Nous avons droit à une guide française, pour les explications sur la fabrication du vin et nous traversons les caves ou on peut apprécier les tailles des foudres.


L'élaboration du porto commence avec les vendanges, effectuées dans des conditions particulièrement pénibles, en raison de l'étagement du vignoble en de multiples terrasses accessibles uniquement à pied. C'est aussi avec les pieds que s'effectuait autrefois le foulage du raisin, dans les "lagares", ces grands cuviers naturels en granit qu'on trouve encore dans les quintas les plus traditionnelles.


En cours de fermentation, on ajoute au moût sucré une petite quantité d'une eau-de-vie de vin, titrant 77% d'alcool. Le moment est crucial pour l'avenir du porto : trop tôt, et le vin sera lourd et pâteux, trop tard, il manquera de fruit et de rondeur. Cette opération, le mutage, a pour avantage de stopper la fermentation primaire, conservant du sucre au vin (ce qui apporte rondeur et fruité) pour lui éviter de devenir trop sec ou trop âpre ; elle renforce aussi son aptitude au vieillissement, lui conférant un corps plus puissant et un bouquet bien plus riche.


Le mutage terminé, le vin rentre dans une période de sommeil qui dure tout l'hiver, lui permettant de se décanter sous l'action du froid, grâce à des soutirages successifs. Le printemps venu, le porto quitte les quintas, à destination des chais des négociants. Selon sa qualité, il va entamer un vieillissement plus ou moins long, soit en fûts, soit en bouteilles, soit selon une méthode mixte.


Les types de Porto sont les suivants :

Porto Tawny

Le "Porto Tawny" est un assemblage de cuvées, qui vieillit entre 5 et 7 ans en fûts. Jeune, il est de couleur rouge sombre, raison pour laquelle il est appelé "Ruby". En vieillissant en fût, sa couleur vire au fauve, d'où l'appellation "Tawny". C'est un vin de tous les jours, agréable à boire. Il ne suscitera ni passions ni discussions parmi les amateurs qui lui préfèreront toujours un tawny avec indication d'âge ou mieux encore un vintage. Il doit être bu chambré si on veut apprécier la richesse de son arôme. C'est le porto le plus consommé en France.


Porto Tawny avec indication d'âge

C'est un assemblage de plusieurs portos de différentes années. Ces coupages mûrissent dans des fûts de chêne pendant 10, 20, 30 ou même parfois pendant 40 ans. Au cours de sa maturation et sous l'effet de l'oxydation, le porto perd sa couleur rubis d'origine pour acquérir au fil du temps une couleur roussâtre (tawny en anglais).


Porto Ruby

Le porto Ruby est un vin jeune qui passe au maximum 2 ans en fût avant d'être embouteillé et vendu. Il conserve plus ou moins sa couleur rouge vive d'origine qui lui confère son nom. Ce porto est très fruité et conserve une vivacité de vin jeune.


Porto blanc

Ils sont parfois moins alcoolisés que les autres types de portos et peuvent être secs ou doux selon trois variantes : extra-dry, dry et sweet. Ils doivent être bus très frais. Il n'est pas interdit de les boire frappés ou même en long drink, allongés avec de la limonade


Porto vintage (Porto millésimé)

C'est le produit d'une année exceptionnelle qui provient en général des meilleurs vignobles. Le vin reste 2 ans en fût avant d'être embouteillé. Contrairement aux autres portos, le porto vintage vieillit et se bonifie en bouteille. Il peut atteindre sa maturité au bout de 20 ans et parfois beaucoup plus. C'est un vin de très longue garde qui doit être décanté avant d'être servi chambré. Subissant une oxydation rapide, il doit généralement être consommé dans les 24 heures qui suivent son débouchage. Avant de pouvoir déclarer une année vintage, il faut que le producteur ou le négociant fasse instruire sa demande auprès de l'Institut du vin de Porto.


Nous finissons cette visite détaillée de la cave vers les 12H30, par une dégustation de PORTO Rouge et Blanc dans un grand hall équipé de nombreuses tables alignées et de bancs. A la sortie, il y a bien évidemment, pour rentabiliser la visite, un magasin de vente achalandé de toutes sortes de bouteilles et d'accessoires de la marque CALEM.


En bus, nous traversons à nouveau le DOURO par le pont EIFFEL. Nous allons déjeuner dans un restaurant très bruyant. Heureusement avec Christine et Paulette, nous avons la chance de prendre notre repas à une petite table un peu à l'écart. Une partie du groupe est en estrade et le reste est dans la salle à manger.


Après le repas, nous attendons sur les quais de RIBEIRA, pour prendre un bateau et faire une découverte de PORTO sur le DOURO. Nous voguons en aval puis en amont du fleuve par rapport au pont Eiffel pendant 45 minutes.


Nous poursuivons par la visite de la gare de SAO BENTO avec ses beaux azulejos et nous avons quartier libre pour faire quelques achats.


Nous revenons ensuite à l'hôtel. Nous aurions dû avoir plus de temps à l'hôtel pour profiter de ses aménagements (piscine, salle de sports et plage), mais les visites se sont éternisées.


Après le diner, dans cette salle à nouveau bondée de touristes et très bruyante, il y a une troupe folklorique de danseurs et de musiciens qui vient égayer notre soirée.


Nous nous retrouvons vers les 22H00, au bar avec Solange et lulu, puis avec Gérard et son épouse accompagnée des Aliani et de leurs amis.

Le 28 Septembre 2017 - Jour 8

C'est la journée du retour. En attendant l'arrivée du bus, nous faisons notre photo de groupe dans les jardins de l'Hôtel.


Après chargement du bus, nous nous rendons à l'aéroport de PORTO. Enregistrement et embarquement sans difficulté. L'avion un ATR72, qui a ½ heure de retard nous emmène à LISBONNE.


A l'arrivée, une hôtesse, conduit le groupe jusqu'au hall d'embarquement pour notre voyage vers Nice.


Deux heures Quinze de vol en E190, le même modèle que celui que nous avions eu à l'aller, et arrivée à Nice. Récupération des bagages, on rejoint notre bus sur le parking extérieur, pour effectuer notre retour sur La Valette du Var. Le chauffeur est Stéphane, nous l'avions eu lors de notre voyage aux Cinq Terres.


Arrivée vers les 19H30. Daniel nous attend à notre point du départ le 21 septembre et nous raccompagne à la maison. Fin du voyage, il est 20H00.